TROYAN

L’ancienne route romaine « Via Trayana », reliant le DANUBE à la Mer Egée, traversait la chaîne des Balkans et a donné le nom de Troyan.

Située sur les rives de la rivière Beli Osam, à 160 km au nord de Plovdiv et 300 km de la Mer Noire, Troyan et sa région méritent un séjour beaucoup plus long que ceux proposés par les agences de voyages !

La nature y est particulièrement généreuse. Les amateurs de randonnées à pied, à cheval, en vélo peuvent s’en donner à cœur joie dans  deux réserves naturelles :

- Au sud,  Steneto -inscrite au programme de l’UNESCO « L’homme et la biosphère- on trouve une faune et une flore exceptionnelle. Et Kozia stena  où l’edelweiss  est protégée.

Des sources d’eau thermales :

A 18 km à l’Ouest,  Shipkovo, entre les pentes septentrionales du mont Vasilyovska,  est une station balnéaire . La source a un débit de 55 litres par seconde et  sa température est de  52° C,

Et au sud-ouest,Chiflik .

Pour pratiquer des sports nautiques, la pêche, le barrage “Sopot” situé à 30 km environ au Nord-Ouest, à proximité du village Golyama Zhelyazna.

Enfin, les sports d’hiver peuvent être pratiqués à Beklemeto  à 22 km au Sud-Ouest.

Habitée depuis les temps immémoriaux, comme en attestent les découvertes archéologiques à Goliam Zhelyazna datant de 40 000-10000 avant JC, les tribus thraces s’y sont ensuite installées, avant d’être occupée par les Romains (IIè avant JC).

Beaucoup   de pièces de monnaie, ustensiles, pierres commémoratives ont été trouvés dans un campement militaire romain Sostra, situé à 12  km au nord de Troyan. La résistance contre le joug ottoman a commencé très tôt et n’a jamais cessé. Dès le début du XIXè siècle, les artisans étaient organisés en guildes professionnelles (tailleurs, teinturiers,bergers, dinandiers, cordonniers, tisserands, potiers…).

Encore maintenant, la céramique de Troyan est célèbre et ses poteries font partie des petits cadeaux que l’on ramène de voyage… Il est possible de visiter de nombreux ateliers et y faire des stages

Un lieu incontournable : le Musée des Arts et de l’Artisanat, situé dans le square en face de la Mairie : l’accueil de la Directrice, Eleonora Spasova y est chaleureux et compétent.

A l’entrée, une maquette de la rue du marché des artisans de Troyan, puis une exposition présente l’évolution chronologique de l’artisanat du Néolithique à nos jours. Le visiteur peut suivre le développement de l’école de céramique de Troyan et voir la reconstitution d’un atelier de potiers. On peut aussi y découvrir le travail du bois, que ce soit pour les objets usuels ou traditionnels de la région (vaisselle pour le vin en bois!) ou de magnifiques iconostases (village de Ostrets, XIXès).

Le Monastère de Troyan demeure un haut lieu de la spiritualité bulgare. Une curiosité : l’icône de la Sainte Vierge à Trois mains, objet de vénération.  « L’apôtre de la Liberté», Vasil Levski a souvent trouvé refuge à Troyan ou dans le Monastère.

Dans les environs, le complexe Oreshak propose sur  4500 m2 une grande exposition permanente d’œuvres. On peut aussi y acheter des céramiques, objets en bois, cuivre, des dentelles, des tapis et des bijoux.                                                    

Le 15 août, fête de l’Assomption, une grande procession et un grand marché artisanal.

Autre fête fort sympathique, celle de la prune et de la fameuse rakia, le dernier samedi de septembre à Troyan : on peut assister à la distillation selon des méthodes traditionnelles et déguster…

Si vous désirez plus d’informations, concernant l’hébergement (nous avons personnellement un souvenir fort ému de l’accueil qui nous a été réservé à la maison d’hôtes Stomnité à Beli Osam ! Et des repas inoubliables ! Ainsi qu’à l’hôtel-restaurant Bacchus à Shipkovo), et toutes les opportunités de visites, nous tenons à la disposition de nos adhérents, un guide (en anglais) de TROYAN. Nos amis du comité de jumelage PERNES LES FONTAINES/TROYAN peuvent également vous fournir des conseils.

Sources : TROYAN cultural-historic guide-book  -

Site : http://www.troyan-bg.com/

M.M.

Très étonnante la « double flasque de mariage » : après la nuit de noces, la tenue de la jeune mariée était exposée, si la fiancée était vierge, on servait de la rakia chaude à son père,   des coups de fusil étaient tirés et on jouait de la musique. Sinon, le père buvait la rakia froide et devait, en signe de compensation, donner au fiancé des champs, des forêts…

Egalement de très beaux objets en argent, cuivre, or. La reconstitution d’intérieurs de maisons du XIXè permet d’admirer de superbes tapis en poil de chèvre, des tenues traditionnelles avec notamment de magnifiques ceintures.

    A 9 km au sud est, le Monastère de Troyan est le troisième le plus important après celui de Rila et Batchkovo. Construit vers la fin du 16e s., il a subi lui aussi les évènements politiques et religieux. Il a été reconstruit en 1835 une fois de plus et décoré en 1848 par le maître Zahari Zograf

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